BC2014231 ART. Résistance de candida spp. aux antifongiques

Author : MORIO Florent
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Type d'édition : Papier
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Résumé

La résistance des Candida spp. aux antifongiques constitue un sujet d’importance, celle-ci conduisant à réduire voire anéantir, l’effet des antifongiques pouvant conduire in fine à l’échec thérapeutique. Cependant, il faut rappeler que la résistance in vitro, aussi appelée résistance « microbiologique », ne constitue pas la seule cause d’échec thérapeutique. Il s’agit en effet d’un processus complexe faisant intervenir de nombreux autres paramètres tels que l’accessibilité de l’antifongique au site de l’infection, la charge fongique, la présence d’un biofilm, l’existence d’une malabsorption ou d’une mauvaise observance, d’éventuelles interactions médicamenteuses ou bien encore le statut immunitaire de l’hôte.

 

La résistance microbiologique des Candida aux antifongiques peut revêtir deux aspects : la résistance intrinsèque (dite primaire ou naturelle), caractéristique de certaines espèces comme C. krusei vis-à-vis du fluconazole et la résistance acquise (dite secondaire). Cette dernière, résulte d’une exposition souvent prolongée à un antifongique et relève donc d’un processus de sélection génétique. Cette résistance acquise étant le plus souvent le résultat de modifications génétiques constitutionnelles, elle persiste généralement à l’arrêt de l’antifongique. Selon le(s) mécanisme(s) moléculaire(s) ou cellulaire(s) mis en jeu, elle peut affecter une ou plusieurs molécules de la même classe d’antifongique.

 

Au cours de ce chapitre nous aborderons l’étude des mécanismes participant à la résistance des levures du genre Candida aux quatre grandes classes d’antifongiques que sont les polyènes, la flucytosine, les échinocandines et les azolés.

9782747223249
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